All my history
Je m’appelle Kennedy D. Gilmore et je suis né en Amérique auprès de mes deux parents. J’ai toujours été très aimé et je dois avouer que je possède une très belle vie. Ma mère est maman au foyer et mon père gagne bien sa vie en tant que médecin. Ce qui fait que je ne suis pas malheureux financièrement et que mes parents, enfin, surtout ma mère étaient présents durant mon enfance et mon adolescence. Il me manquait simplement une seule chose pour être totalement comblé : un petit frère ou ne petite sœur. En grandissant, j’ai compris que je n’aurais pas cette chance là. Mes parents m’expliquaient qu’ils désiraient me faire ce cadeau, que eux aussi désirait agrandir la famille, malheureusement, malgré plusieurs essais, ils ne sont pas parvenu à faire un enfant. Enfin, c’est ce qu’ils m’ont toujours dis. Je n’apprendrais que bien plus tard pourquoi est-ce que ma mère ne désirais pas mettre au monde un deuxième enfant et pourquoi est-ce qu’ils souhaitaient malgré tout agrandir la famille… Bref, c’est une histoire très compliquée. Finalement, mes parents prirent la décision d’adopter une petite fille. Je fus comblé en apprenant qu’ils firent ce pas. Cela a été très long car ce n’ce pas. Cela a été très long car ce n’est jamais simple d’adopter, ça prend du temps… Lorsque j’eus l’âge de 8 ans, j’appris par ma mère que nous allions chercher une petite fille à l’orphelinat. Elle n’avait qu’une seule année de moins que moi et qu’est-ce qu’elle était jolie… Elle avait un sourire radieux et son prénom était sublime. Aloysia allait faire mon bonheur, j’en étais certain.
Je ne m’étais pas trompé. Plus les années passaient et plus nous nous rapprochions l’un de l’autre. Nous devenions vraiment complices et nous remarquions l’un et l’autre que la jalousie s’installais. Jalousie ? Possessivité ? Désire de protéger la personne à laquelle ont tiens le plus au monde ? Probablement un mélange de tout ça. Je sais simplement que je ne supportais pas qu’un homme pose son regard sur elle, je n’aimais pas vraiment non plus quand ses copines l’emmenais en boite de nuit sans que je sois présent et ce que je détestais le plus dans tout ça ? C’est lorsqu’elle me parlait de ces quelques coups de cœur. Un jour, après que j’eus fais tout mon possible pour faire fuir son petit ami du moment, nous nous sommes embrassés. Je dois avouer que cela m’a fait vraiment bizarre. J’avais peur de commettre une erreur, après tout, ne me devais-je pas de la protéger comme un frère et non tel amant ? Je ne savais pas trop ou j’en étais. Je savais simplement que les autres femmes me plaisaient pour leur physique et qu’elle s’était tout autre chose. C’était un tout, mon idéal et notre complicité dépassait tout le reste.
Tout le reste ? A part peut-être une chose : lorsqu’Aloysia eus 16 ans, ma mère tomba gravement malade. Mes parents m’expliquèrent que ma mère avait un cancer et que c’est pour cette raison qu’elle ne voulait pas enfanter. De peur de transmettre sa maladie à sa progéniture. Ils m’annoncèrent également qu’ils ne pourraient plus subvenir aux besoins de moi et d’Aloysia … Qu’ils devaient s’en séparer pour qu’elle ait une meilleure vie. Qu’elle était en âge à présent de vivre par elle-même. J’étais tellement choquée par cette annonce que je ne pu ouvrir la bouche pour protester. Je ne voyais plus que cernes de ma mère, ses cheveux qui commençaient à tomber. J’avais tellement peur pour elle. Et si l’abandon d’Aloysia lui permettait de s’en sortir ? Au fond, ils ne parviendraient pas, financièrement, avec uniquement le salaire de mon père à sauver ma mère et à élever correctement Aloysia… Je pleurais tel un enfant durant plusieurs jours et ma sœur que j’aimais de tout mon cœur s’en alla sans un mot pour moi, sans doute déçu par mon comportement lâche.
Aujourd’hui, je pense toujours à elle. Ma mère est toujours malade, elle est à l’hôpital constamment et fait une chimiothérapie. Ses jours sont comptés, nous le savons tous. Moi, je suis entrée à l’université. J’ai choisi d’intégrer UCLA et je m’y sens bien mais je dois avouer que les remords me rongent, même si je pense toujours que mon absence de protestation était du à ma peur de perdre ma mère… Je ne me doute absolument pas que ma sœur est à Berkeley, l’université doublée avec UCLA, celle que j’ai intégrée…