Matthew ϟ Il parait que le temps adoucit tout - ou pas

Vous racontez ma vie, serait comme parlé d'un Shakespeare, une enfance digne d'une petite tyrannie. Je suis née à Seattle, fruit de l'amour du couple Collins. Une merveilleuse histoire dont j'étais certainement l'aboutissement. Proche de ma mère, elle était l'une des personnes qui comptait énormément pour ma personne,. Mon père, lui, était présent lorsqu'il rentrait du travail cependant, nous n'avions jamais était réellement proche, cependant il était mon model, celui que je voulais toujours suivre qu'importe où il allait, j'étais encore bien jeune à cette époque. Tous les trois, nous avions l'air tellement heureux, une famille parfaite malgré les hauts & bas qu'il pouvait y avoir de tant à autres. Cela fessait certainement parti du jeu. Hélas, rien n'est jamais trop beau, toutes les belles choses ont une fin. Ce jour tout bascula, sans vraiment que nous nous rendions compte de quelque chose. Un soir, je me souviens nous étions en hier, deux hommes frappèrent à la porte de notre maison, mon père alla ouvrir, pour une fois ma mère n'était pas rentrée comme prévue. Je vis le visage de mon père s'assombrir, curieux, je tendis une oreille afin de découvrir ce qu'il se passait, c'était quelque chose de grave, je le savais au fond de moi. Elle ne reviendrait pas, partit rejoindre les anges comme disait mon paternel autrefois. J'avais à peine onze ans et je n'avais pas eu le temps de lui dire tout l'amour que j'avais pour elle, cette femme si forte et faible à la fois. Un accident de la route tout simplement...

En une simple poignée de secondes, ma vie prenait une autre tournure, rien ne serait comme avant. Monsieur Collins, soit mon père ne rentrait que très tard le soir, souvent je me rendais chez mes grands-parents afin que quelqu'un me fournisse de l'aide. Si jeune, que pouvais-je faire ? Chaque jour, elle me manquait un peu plus. Avec le temps, j'appris à savoir me débrouiller tout seul sans l'aide de quiconque,. Je devais grandir plus vite que le temps ne me l'accorder. Grandissant, je me réfugiais dans le sport, quelque chose qui me permettait d'oublier les quelques soucis de la vie, de ma vie. Une part de ma personne lui en voulait, j'en voulais terriblement à mon paternel de me laisser seul. Il ne s'était jamais remis de la perte de ma mère mais, il devait savoir qu'il n'était pas tout seul dans cette 'tragédie familiale'. underco'