My history
Je m’appelle Maxine L. Reid, et j’ai 22 ans. Je suis née et ai vécu une grosse partie de ma vie à San Francisco, en Californie. Mon prénom est d’origine française car ma mère (Patricia) est née là-bas, à Lyon. Dans ma famille, et dans mon entourage, tout le monde m’appelle « Max ». Je suis le cinquième et dernier enfant de la lignée des Reid, la seule fille d’ailleurs. J’ai grandi au milieu de mes quatre frères (Damian, Keith, Scott & Jamie), et de mon père (Daniel), qui m’a élevée seule à compter de mes 6 ans. Ma mère a choisi de tout quitter pour vivre avec un autre homme, et nous a mis de côté depuis lors. J’ai l’occasion de la revoir de temps à autre, à certaines occasions, mais nous n’avons jamais été proches. Je n’ai pas été proche de mon père non plus. S’il a su comment élever ses fils, il a eu beaucoup plus de difficultés avec sa fille. C’est sans doute pour cette raison qu’on me surnomme Max. Mes frères et mon père auraient certainement préféré que je sois un garçon, et j’ai d’ailleurs été élevée comme ça. A l’adolescence, cependant, j’ai bien dû faire face à la réalité. Mes longs cheveux, mes joues arrondies et mon sourire pulpeux me rendaient féminine, tout comme les formes voluptueuses qui se greffaient peu à peu sur mon buste et mes hanches. J’ai commencé à me vêtir de robes, jupes, et décolletés. Depuis lors, mes frères et mon père ne m’ont plus regardée du même œil. Ils ne savaient pas comment se comporter avec moi, j’étais constamment mise de côté. Ce n’est pas ce qui m’a empêchée de me forger un fort caractère. Je suis franche et honnête, quitte à dire ce que je pense, à le crier même haut et fort, sans prendre de gant. Je reste diplomate et sais, même en défendant ce en quoi je crois, trouver les bons mots (la plupart du temps). Je suis loyale et fidèle en amitié. Je suis là pour écouter mes proches, les réconforter, même ceux qui ne sont pas forcément là pour m’épauler en retour. Je suis une grande gueule, jamais à court d’arguments, et qui veut toujours avoir raison, comme j’aime avoir le dernier mot. L’avantage, c’est qu’on ne s’ennuie pas avec Maxine Reid ! Je suis une pile électrique. Certains me trouvent fatigante, d’autre attachante. Et pour tout dire, ce qu’on pense de moi, je m’en moque. Depuis l’adolescence, je suis ce que je suis, et ne me laisse guère influencer. Quand j’ai découvert mon attirance pour les filles, jamais je ne m’en suis cachée. J’assume haut et fort mes préférences, quelles soient pour les hommes, comme pour les femmes. Je n’ai pas peur de la différence, c’est ce qui fait la richesse de ce monde. Je suis forte, du moins en apparence. Quoi qu’on en dise, je reste en effet une personne fragile, et sensible. Je cache ce trait de ma personnalité, que je sais être une faiblesse. Quand les gens savent où frapper pour que ça fasse mal, ils ne se gênent pas. Avec moi, ils sont perdus, car je ne laisse pas ma fragilité paraître même si, parfois, on peut me trouver dure. La seule personne qui a pu influencer mes choix de vie, c’est mon père. Peut-être pour le rendre enfin fier, je me suis lancée dans des études de commerce, mettant de côté ma passion pour l’art. Ce fût une erreur. Au bout de 4 années d’études, je suis pourtant parvenue à décrocher ce diplôme, mais sans grande satisfaction personnelle. J’ai compris, en essayant de dégoter un job dans ce domaine, que ce n’était pas fait pour moi, que j’avais perdu toutes ces années à m’inscrire dans une carrière qui ne me correspondait pas. Qui plus est, ça ne me ressemblait tellement pas ! Je suis quelqu’un de buté, qui sait ce qui veut et attend de la vie, et qui ne se laisse, habituellement, pas influencer. J’ai tout quitté. Mes amis, ma famille. J’ai décidé de redémarrer une nouvelle vie, à 600 km de là, dans une ville un peu plus sombre et moins chaleureuse, Los Angeles. Je veux me prendre en main, et garder une ligne de conduite, et une seule : être moi-même, no matter what. Je ne m’attache pas, je profite. Et je me lance dans de nouvelles études, d’arts plastiques, à UCLA. Je peux compter sur l’argent de ma mère qui, rongée certainement par la culpabilité, a accepté de financer mes études. Je devrais certainement dégoter un petit job, à terme, mais, en attendant, je profite de mon arrivée à L.A. pour m’installer, me poser, et vivre ~