All my history
Le début d'une belle vie.
C’est le 09 février 1989 que Lou Saphira Nil COHEN vint au monde, dans la belle ville de Miami. C’était un bébé à la peau presque parfaite, quelques cheveux noirs sur la tête et de jolis yeux marron clair. Elle venait d’arriver dans ce monde, que déjà le sort s’acharnait sur elle. A peine âgée de deux mois, sa mère mourut des suites de l’accouchement. Elle n’aurait pas supporté la césarienne qu’on lui avait faite. Son père du donc continuer à élever sa fille tout seul, et surtout à l’élever de manière à ce qu’elle ne soit pas trop malheureuse de l’absence d’une mère. Mais à deux mois que peut on comprendre. Rien. On remarque simplement que la présence féminine de notre mère est absente 24 heure sur 24. Elle grandissait dans ce monde avec pour éducation, un père qui ne savait pas comment s’y prendre. Elle ne pouvait pas lui en vouloir après tout, ce n’était qu’un père totalement perdu. A l’âge de comprendre, c'est-à-dire vers 7 ans, elle vu défiler plusieurs femmes à la maison. Elle ne comprenait pas d’où elle sortaient, et sa grand-mère lui disaient qu’elles étaient la pour le bien de son père. Puis vint l’âge de l’adolescence. A cet âge, elle commençait tout juste à se rendre compte que son père faisait n’importe quoi. Le jour de ses 16 ans, lui expliqua que ce qu’il faisait ne lui mènerait à rien. Il faut dire qu’elle avait plutôt une bonne relation avec son père, et parfois c’était un avantage pour lui faire comprendre certaines choses. C’est vrai que quand on a plus qu’un seul parent, on est quasiment certains que les liens seront plus forts. Il se rendait bien compte qu’il faisait du mal à sa fille en ramenant chaque mois une nouvelle femme. Etant une jeune demoiselle qui n’avait jamais connu sa mère, elle souhaitait que son père trouve quelqu’un pour être enfin heureux, qu’il puisse vivre correctement sa vie et s’épanouir. Elle avait tout fait pour que son père trouve quelqu’un avec qui finir ses jours, mais en vain. Chaque fois, ça se terminait mal. Puis un jour, après un déménagement pour Los Angeles, son père rentra à la maison avec une jolie femme. Environ le même âge que son père. Une femme d’une extrême douceur, d’une gentillesse hors pair.
Une vie qui vire au cauchemar
Et puis un jour, cette femme profita du fait que le père de Lou avait beaucoup d’argent, cela l'a fait devenir complètement folle. Elle accusait sans cesse Lou de voler l’argent de son père. Elle racontait qu’elle se faisait insulter, que Lou l’ignorait et ne faisait rien pour être gentille avec elle. Ce qu’elle voulait c’est que Lou disparaisse, et les laisse tranquille. Elle était sans cesse en train de lui dire qu’elle ferait mieux de partir au lieu de tout gâcher dans la vie de son père, d’arrêter de lui mettre des bâtons dans les roues. Lou ne comprenait pas se revirement de situation, elle suppliait son père de ne pas y croire. Depuis tant d’années, il devait bien se douter que c’était faux, qu’elle ne pourrait jamais lui faire cela. Son caractère était bien loin d’être celui dont cette femme l’accusait. Son père ne voyait plus qu’à travers cette femme, il n’écoutait plus sa fille. Il ne voulait plus entendre d’histoire. Et comme si cette femme n’avait pas assez bousiller sa vie, maintenant son père l’accusait d’être responsable de la mort de sa mère. Responsable de son malheur depuis tant d’années. Elle ne comprenait pas pourquoi il était si dur avec elle. Elle ne comprenait pas encore que cette femme le manipulait. Lou aurait voulu revenir en arrière et que son père ne rencontre jamais cette femme. Ou alors que cette femme ne soit pas devenue si folle face à tout l’argent que possédait son père.
Faire face à ses responsabilités
Aujourd’hui seule dans sa chambre de l’université, elle pleure. Elle imagine ce qu’aurait pu être sa vie si sa mère n’était pas décédée, si son père n’avait pas été si dur avec elle, et si jamais il n’avait pas rencontré cette femme. Il fallait vraiment qu’il l’aime beaucoup, à tel point de vouloir mettre sa propre fille dehors pour cette femme. Heureusement qu’il avait attendu la rentrée pour la mettre à la porte. Et surtout heureusement qu’elle avait pu bénéficier d’une chambre sur le campus, sinon comment aurait elle pu vivre correctement. Elle en voulait par-dessus tout à cette femme manipulatrice et vénale. Si elle avait su comment elle allait devenir, elle ne l’aurait jamais laissé s’installer dans ce beau cocon familial qui avait mis des années à se construire et si peu de temps pour se détruire. Elle n’osait pas téléphoner à son père, et de son côté, il ne l’appelait jamais. Cette situation la rendait tellement malheureuse. Comment pourrait elle dès à présent vivre heureuse. Bien sûr elle avait son meilleur ami, et surtout elle l'avait lui. Ce jeune homme qui a toujours fait parti de sa vie. Qui lui à toujours tendu la main, qui lui a toujours promis du réconfort. Elle se dit souvent que ce qu'il se passent entre eux, ne relèvent pas de la normalité et pourtant, elle aime tant ce lien qui les relient.